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Titre du blog : LE CHANT DE LA MISÈRE (Delly, 1910)
Auteur : chantdelamisere
Date de création : 28-07-2013
 
posté le 06-08-2013 à 20:57:24

LE CHANT DE LA MISÈRE (Delly, 1910) Chapitre 6

 Dans le courant de ce même mois, j'eus confirmation de ce que je pressentais par rapport à Alexine. Ma sœur, au milieu de sanglots déchirants, m'apprit qu'elle était abandonnée pour une jeune ouvrière en plumes et fleurs, parente d'Augustin, et que celui-ci demandait le divorce pour pouvoir l'épouser.

 — Elle gagne beaucoup, m'expliqua Alexine au milieu de hoquets convulsifs. Et il aime tant l'argent ! Et puis elle n'est pas fatiguée comme moi, elle est gaie et coquette. Je l'étais aussi quand il m'a épousée. Mais on ne peut pas le rester toujours, surtout quand les enfants arrivent. J'ai pourtant fait ce que j'ai pu ! Dans ces derniers temps, je prenais même de l'ouvrage auquel je travaillais toute la nuit, afin de pouvoir lui remettre quelque argent. Mais elle en gagne beaucoup plus. Et elle rit si bien !

 J'avais pris la pauvre petite dans mes bras, je cherchais des mots pour consoler cette douleur. Et elle répétait comme un refrain :

 — Je l'aimais tant !... Je l'aime tant !

 À ce moment, par la fenêtre ouverte, parvint un frais éclat de rire. Alexine se redressa et ses traits se contractèrent.

 — Tiens, l'entends-tu ? dit-elle d'une voix sifflante. Elle demeure dans le bâtiment en face, avec sa sœur, et elle rit tout le temps comme cela. Moi aussi, autrefois... Mais je ne peux plus. Ferme, Solange, que je ne l'entende pas !

 Je lui obéis. Mais tandis que je fermais la fenêtre j'entrevis à l'une de celles qui me faisaient face une tête brune frisée, un visage rond et frais, aux lèvres très rouges qui riaient, image de vie triomphante et d'insouciante gaieté qui me rendit plus douloureuse la vue de ma pauvre Alexine écrasée de désespoir.

 Je n'éprouvais pour Augustin que le mépris et l'indignation portés à leur dernière limite. Néanmoins, j'offris à ma sœur d'aller le voir, pour tenter de l'ébranler dans sa résolution.

 Je vis une lueur d'espoir traverser le regard morne d'Alexine.

 — Oh ! oui, vas-y ! Tâche d'obtenir qu'il ne demande pas le divorce. Alors il me reviendra un jour, j'en suis sûre. Il sait bien comme je l'aime, et que personne ne l'aimera jamais comme moi.

 Cette démarche me coûtait fort. D'autre part je comptais peu trouver chez lui Augustin. Le hasard me le fit croiser, comme il sortait, dans l'allée de la maison meublée, située dans une rue voisine, où il avait élu domicile depuis sa récente demande en divorce.

 Il eut à ma vue un brusque mouvement de surprise et de contrariété.

 — Vous, Solange !

 — Oui, moi qui voudrais vous parler.

 — Impossible, je suis attendu.

 — Il me faut cinq minutes.

 Probablement lut-il sur ma physionomie une décision inébranlable, car il dit d'un ton maussade :

 — Eh bien, venez.

 Nous montâmes l'escalier sordide ; il m'introduisit dans une chambre misérable et m'offrit une chaise que je ne pris pas.

 — Vous venez me parler d'Alexine ? dit-il brusquement. C'est inutile. Tout est décidé, et l'avocat m'a dit que le divorce serait certainement prononcé.

 — C'est odieux ! Ma sœur a pourtant toujours rempli son devoir à votre égard.

 — Oui, je ne dis pas, sauf en ces derniers temps.

 Je savais à quoi il faisait allusion, et c'était sur ce fait qu'il basait son instance en divorce. Un de leurs voisins, jeune célibataire d'assez mauvaise réputation, avait été fort malade, et Alexine, obéissant à son extrême bonté de cœur, émue par les plaintes et l'abandon de ce malheureux, l'avait soigné avec dévouement à l'insu de son mari, dont elle connaissait la nature sèche et peu serviable. Cela avait été exploité contre elle par lui, qui ne cherchait qu'une raison pour demander le divorce. Les protestations de la pauvre petite étaient restées lettre morte, d'autant mieux que des voisines, jalouses de ses manières qui n'étaient pas tout à fait celles de son entourage, avaient complaisamment pris parti pour Augustin.

 Je ripostai :

 — Vous savez bien qu'il n'en est rien. Et vous êtes un lâche d'abandonner ainsi votre femme et vos enfants !

 J'avais pris des résolutions de patience. Mais le fond ardent de ma nature l'emportait devant cet homme que je sentais dès l'abord invincible, froidement résolu.

 Il ne se cabra pas sous l'injure. Les idées antipatriotiques étaient devenues siennes, et l'épithète de « lâche » n'avait rien qui pût l'émouvoir. 

 — Je suis libre, j'agis comme il me plaît, répondit-il avec une déconcertante tranquillité. Jamais je ne me suis cru engagé pour la vie en épousant Alexine.

 — Mais elle se donnais toute à vous, pour toujours !

 — Cela, c'était son affaire. Chacun est libre. Soit dit entre nous, elle est un peu trop sentimentale, votre sœur, Solange. Il faut se faire une raison. Elle pourra se remarier aussi.

 Je l'enveloppai d'un regard méprisant.

 — Et vos enfants ?

 — Je les laisserai à leur mère tous les deux. J'aurais bien pris Louis, qui est gentil et déluré, mais Julienne n'en voudrait pas. Alors je donnerai quelque chose à Alexine pour eux. C'est la loi qui veut ça.

 Je dis lentement, sans quitter des yeux son visage calme et froid :

 — Vous êtes un misérable.

 Puis je sortis, suffoquant d'indignation contenue. Je m'en allai éteindre la dernière lueur d'espoir dans le cœur de ma pauvre Alexine.

 Dès le lendemain, je l'emmenai à Sillery avec les deux petits. Près de l'école se trouvait à louer une petite bicoque assez logeable. J'y installai ma sœur tant bien que mal. Avec mes émoluments et la petite somme qu'Augustin serait obligé de verser pour ses enfants, je devrais maintenant les faire vivre tous trois.

 Mlle Jeantet se montra parfaite pour Alexine et pour moi. Je ne m'étais pas trompée en la jugeant femme de cœur. Les parents de mes élèves nous témoignèrent aussi de la sympathie. On m'aimait, et la triste histoire de ma sœur avait éveillé un intérêt compatissant.

 La pauvre chérie s'enfermait dans son petit logis, sans vouloir se laisser distraire de son chagrin dévorant. Son visage se creusait un peu plus chaque jour, et je m'effrayais en remarquant sa ressemblance de plus en plus accentuée avec notre mère, telle qu'elle paraissait dans les dernières années de sa vie.

 Les enfants, Louis et André, étaient charmants. Louis avait deux ans, il se montrait le plus turbulent et le plus malicieux des bambins de cet âge. Il avait été le préféré de son père. Probablement, Augustin l'aurait réclamé si, comme il me l'avait laissé entendre, la brune Julienne ne s'était refusée à servir de mère à l'enfant. Ce supplément de chagrin avait été ainsi heureusement épargné à ma sœur. Elle aimait passionnément ses enfants, s'occupait d'eux avec un dévouement de tous les instants. Mais ils ne réussissaient pas à lui faire oublier son mari, bien au contraire, car tous deux ressemblaient à leur père.

*

**

 Je fus quelque temps avant de reprendre mes promenades bi-hebdomadaires. Je restais près de ma sœur chérie, j'essayais de secouer sa morne indifférence de toute chose, j'amusais les bébés, qui m'aimaient beaucoup. Parfois, quand venait un rayon de soleil, Alexine consentait à venir s'asseoir dans le jardin de l'école, tout proche. Elle travaillait à quelque raccommodage, en répondant par des monosyllabes aux essais de conversation de Mlle Jeantet. À nos pieds, les enfants se roulaient sur le sable. Puis le ciel se voilait, l'air fraîchissait, et nous rentrions dans la maison d'école, nous allions nous installer dans la chambre hospitalière de Mlle Jeantet. Elle nous faisait du thé, nous causions toutes deux des menus faits de Sillery, des évènements marquants du moment, presque jamais de politique. Nous avions reconnu que nos opinions ne concordaient pas sur ce point-là.

 — Voyez-vous, je suis une retardataire, ma petite, m'avait déclaré l'excellente demoiselle. Je crois encore que la religion est indispensable, que l'autorité et le principe d'ordre sont nécessaires dans un gouvernement et qu'il est dangereux de faire litière de toutes nos traditions françaises pour adopter uniquement les idées nouvelles, devenues d'emblée sacro-saintes. Vous, vous êtes de la nouvelle école. Nous ne pourrons jamais nous entendre sur ce sujet-là. Convenons donc de n'en pas parler.

 Nous convînmes et, sauf de rares exceptions, nous tînmes parole.

 Mr Lasalle et elle en usaient de même entre eux. Lui disait avec un demi-sourire narquois :

 — Il faut avoir pitié de vos petites faiblesses, cousine Jeanne.

 Elle déclarait :

 — Je n'aime pas entendre le fils de braves gens tranquilles, un garçon qui a été baptisé et a communié, m'avancer des théories pareilles.

 Et les questions religieuses et politiques, par un accord tacite, n'étaient plus discutées entre eux.

 Il venait cependant fréquemment chez sa cousine. Celle-ci s'en était étonnée d'abord, puis elle ne disait plus rien, et je remarquais un éclair de malice dans son regard chaque fois qu'arrivait Dominique.

 J'avais déjà vu la vie de près, elle s'était chargée de bonne heure de m'enlever toutes les naïvetés et les ignorances. Je savais pour qui venait Dominique Lasalle et je pressentais la demande qui allait m'être faite.

 Ce fut un dimanche de la fin de mars. Laissant Mlle Jeantet et Alexine, qui travaillaient dans le jardin, j'étais rentrée pour chercher un livre dans ma chambre. En descendant, je rencontrai dans le corridor Mr Lasalle, qui arrivait. Il me salua avec empressement, s'informa de la santé de ma sœur. Puis, voyant que je faisais un mouvement pour me diriger vers le jardin, il demanda :

 — Pourrais-je vous parler seul, mademoiselle ?

 Je savais qu'il faudrait en venir là. Aussi répondis-je, sans empressement comme sans froideur :

 — Certainement. Entrons ici.

 Je désignais une des salles de classe, dont la porte était ouverte. Nous nous trouvâmes debout, l'un en face de l'autre, dans la grande pièce aux murs blancs sur lesquels s'étalaient les cartes géographiques, le tableau noir, les images des poids et mesures.

 — Je vais droit au fait, dit-il d'une voix tranquille. Peut-être, d'ailleurs, avez-vous deviné déjà le sentiment que vous m'inspirez.

 Je répliquai, avec un calme non moins grand : 

 — Peut-être, en effet.

Il y eut un silence. Je soutenais sans trouble son regard, qui n'était plus froid en ce moment.

 — Mais vous voulez que je vous en assure ? Oui, il est toujours agréable pour une femme de s'entendre dire qu'on l'aime, qu'on l'aime à la folie.

 Ah ! vous prétendiez votre cousin inaccessible au sentiment, mademoiselle Jeantet ! Il vous aurait fallu le voir en ce moment penché vers moi, avec ses yeux qui m'enveloppaient de leur éclat passionné.

 — Solange, je vous aime ! Je vous demande de devenir ma femme.

 Rien ne s'agitait en moi. Je me sentais parfaitement calme. La demande ne me surprenait pas et j'avais deviné le sentiment dont j'étais l'objet. Mais mon cœur restait froid. Je n'aimais pas Dominique Lasalle.

 Ce fut d'un ton de paisible fermeté que je répondis :

 — Je vous remercie, mais je ne veux pas me marier.

 L'éclat de ses yeux s'effaça, tout son visage parut se couvrir d'une ombre.

 — Vous ne voulez pas ?... Pourquoi ?... C'est le malheur de votre sœur qui vous effraye ?

 — Ma résolution était prise auparavant. Mais elle ne peut qu'être fortifiée par l'exemple de ma pauvre Alexine !

 — Tous les ménages ne sont pas ainsi. Il en existe de bons. Le nôtre serait de ceux-là, car je vous serais si dévoué !

 — J'ai entendu Augustin dire quelque chose en ce genre à ma sœur pendant leurs fiançailles.

 — Il n'était pas sincère et moi je le suis !

 — Peut-être en ce moment. Mais qui peut prévoir ce qui se passera plus tard ? Et alors le divorce est là, si facile ! Au moins, quand le mariage était indissoluble, on pouvait espérer voir un jour revenir l'époux infidèle, on pouvait dire à l'enfant : « Ton père est parti, mais il reviendra. Ta mère voyage, tu la reverras un jour. ». Maintenant, la route du retour est fermée, l'enfant a deux foyers, ou, plutôt, dans nombre de cas, il n'en a plus du tout. Et l'époux resté fidèle, l'époux qui aime toujours, sait qu'il ne lui reste qu'à souffrir sans espoir.

 Il me regardait avec un étonnement profond.

 — Le mariage indissoluble ? Vous le regrettez ?

 — Je le trouve seul honorable, seul sûr et protecteur du faible. Si je n'avais été résolue depuis longtemps au célibat, c'est lui seul que j'aurais accepté.

 — Il n'existe pas pour nous autres, qui n'avons pas de religion. 

 — C'est vrai, murmurai-je.

 — Et il peut devenir une terrible chaîne. Voyez le fermier de l'Abbaye-Blanche.

 — S'il l'aime encore, s'il a beaucoup souffert, s'il espère la voir revenir, il fait bien.

 — Mais s'il ne l'aime plus ?... Et s'il en aime une autre un jour ?...

 Je restai un moment silencieuse, considérant vaguement le tableau noir placé devant moi.

 — Alors, oui, ce serait autre chose. Mais il n'en reste pas moins vrai que l'indissolubilité du mariage est, en thèse générale, une chose très belle.

 — En thèse générale, oui. Dans la pratique, elle peut devenir une chose diablement gênante.

 — Et nous autres, les émancipés, nous ne voulons plus de la gêne, plus des entraves des vieilles formules. Mais je vais encore plus loin. Je ne veux même pas m'embarrasser du mariage temporaire, même pas de l'union libre. Je veux rester Solange Dorvenne, toute seule.

 Quelque chose se crispa sur sa physionomie, ses yeux parurent s'enfoncer davantage dans l'orbite.

 — C'est que vous ne m'aimez pas ? dit-il d'une voix un peu âpre.

 Je répliquai avec calme :

 — C'est vrai, je ne vous aime pas, monsieur Lasalle.

 Il murmura :

 — Vous aimerez un jour..., et vous verrez alors.

 — Non, c'est décidé, mon cœur restera fermé. Maintenant, si vous le voulez bien, allons retrouver Mlle Jeantet et ma sœur au jardin.

 Il secoua la tête.

 — Non, je rentre chez moi. Mais j'espère que ce n'est pas votre dernier mot.

 — Mon tout dernier mot !

 Il s'était rapproché de moi et me saisit la main.

 — Solange, promettez-moi que vous réfléchirez ! Je ne vous demande pas de consentir là, tout de suite, mais un mot d'espoir !... Solange, je vous aime ! Je serai votre esclave jusqu'à la mort.

 Je retirai ma main en le toisant d'un regard ferme, sans me laisser émouvoir par la supplication ardente de ses yeux clairs.

 — Assez, je vous en prie, monsieur. Ma réponse est catégorique et je n'y reviendrai pas. Je regrette de vous désappointer, mais j'espère que vous ne m'en garderez pas rancune. Je n'ai pas d'antipathie contre vous, j'en ai seulement contre le mariage.

 Il ne répliqua rien. Son visage était redevenu très sombre. Je sortis de la salle et rejoignis Mlle Jeantet et Alexine.

 Ma sœur leva vers moi ses yeux bleus que les larmes avaient pâlis.

 — Va donc te promener un peu, Solange, puisque tu en avais l'habitude. Je resterai ici, bien tranquille, avec mademoiselle.

 — Oui, allez, mon enfant, ajouta Mlle Jeantet. Vous avez besoin d'exercice, vous perdez un peu la belle mine que ces quelques mois de séjour dans notre bon air campagnard vous avaient déjà procurée. Allez, nous nous tiendrons compagnie, Mme Biard et moi, en surveillant les petits.

Ma sœur ne voulait pas qu'on l'appelât « Mme Dorvenne ». Elle disait avec une navrante tristesse : « C'est moi qui suis la vraie femme d'Augustin. ».

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 Texte de Marie PETITJEAN DE LA ROSIÈRE (Avignon 1875-1947 Versailles), d'abord paru en feuilleton dans le quotidien "L'Écho de Paris" du lundi 26 septembre 1910 au mardi 18 octobre 1910, puis © Éditions du Dauphin, 1952. Publié sous le pseudonyme de "Delly".

 Mis en ligne durant l'été 2013 par Alexis DORVENNE (pseudonyme).

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Notes d'Alexis DORVENNE :

 

1) L'édition "ROMANESQUE" va à ligne après « froidement résolu ». J’ai fait pareil ci-dessus.

Mais l’édition "PRESSES POCKET" ne va pas à la ligne.

 

2) En application de la réforme de l'orthographe du 6 décembre 1990, j'écris "évènement" et non "événement" (orthographe de mes exemplaires du roman mais qui ne correspond pas à la prononciation). Par contre, j'ai laissé "l'air fraîchissait", que j'aurais pu remplacer par "l'air fraichissait", en vertu de la même réforme. Mais comme l'orthographe ancienne ne comporte pas de faute de prononciation, je l'ai laissée. Je fais toujours ainsi. Évidemment, on peut voir les choses autrement. Qui voudra avoir le texte originel pourra toujours acheter d'occasion sur Internet la plus ancienne des éditions (que je n'ai pas).

 

3) J'ai rajouté une virgule après « sauf de rares exceptions ».

 

4) Le "a" devant "communié" manque dans l'édition "ROMANESQUE".

 

5) L'édition "PRESSES POCKET" ne va pas à la ligne après « Et s'il en aime une autre un jour ?... ». C'est assez étonnant. Heureusement, mon "édition de référence", l'édition "ROMANESQUE", souvent la meilleure, y va, à la ligne.

 

6) Plus grave : l'édition "PRESSES POCKET" écrit tout juste après : « Je restai silencieuse [...] », tandis que l'édition "ROMANESQUE" écrit : « Je restai un moment silencieuse [...] ».

C'est la première fois que je rencontre un texte différent avec écart de deux mots dans mes deux éditions. Mais ça ne m'étonne pas, quand je vois mes propres erreurs en relisant mon texte, une fois imprimé ! J'ai dû corriger tous les chapitres, pour plusieurs fautes, dont un petit oubli comme celui-ci, une fois.

Il doit rester des erreurs dans mon propre texte, c'est sûr ! Si quelqu'un en trouve une, qu'il n'hésite pas à m'écrire !

 

7) J'ai rajouté un point après la fermeture des guillemets français dans la citation virtuelle de Solange (dans sa longue réplique commençant par « Peut-être en ce moment. »), pour finir sa phrase. Et même chose à la fin du chapitre.

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Contact (pour correction de mon texte, ou autre sujet) : alexis.dorvenne@laposte.net

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Édition du samedi 24 août 2013, à 19h06