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Titre du blog : LE CHANT DE LA MISÈRE (Delly, 1910)
Auteur : chantdelamisere
Date de création : 28-07-2013
 
posté le 17-08-2013 à 20:32:32

LE CHANT DE LA MISÈRE (Delly, 1910) Chapitre 12

 Ainsi que je l'avais dit au fermier de l'Abbaye-Blanche, je continuai comme auparavant mes rapports avec les siens. Ma nature n'est pas faite pour plier devant l'arbitraire. Mais surtout il m'aurait été impossible de ne plus « le » voir.

 Car je savais maintenant que je l'aimais. Et rien en moi ne protestait contre ce sentiment. À mes yeux, Michel Dorques était libre. Un scrupule seul retenait noué le lien qui l'unissait à Alice Bienne, un scrupule très honorable, que j'avais naguère qualifié de « très beau », mais qui me paraissait bien léger maintenant, bien illusoire. S'il m'aimait, je saurais l'en persuader, et les préjugés tomberaient très vite, pour laisser place au bonheur.

 S'il m'aimait ? Je n'en doutais presque plus. Son regard s'éclairait si bien lorsque je paraissais ! Et sa physionomie était changée depuis quelque temps. Il me semblait y découvrir plus de vie, avec une sorte d'allégresse concentrée.

 Solange Dorvenne, malgré ses belles assurances d'antan, savait maintenant ce que c'était que l'amour. Et elle trouvait cela très doux. Elle attendait avec un frémissement de joie l'heure où Michel Dorques parlerait, où elle saurait si elle était aimée.

 Maintenant que les classes avaient recommencé, je me rendais tous les dimanches à la ferme. J'y trouvais généralement Jacques Mairet, toujours calme, impénétrable, avec cette animation fugitive qui venait transformer parfois sa physionomie. Il me témoignait une tranquille sympathie, et je voyais souvent ses yeux fixés sur moi avec une expression indéfinissable. J'appréciais fort la netteté de son esprit, ses vues intelligentes, la droiture et la bonté de son caractère. Mr Dorques faisait grand cas de son cousin, auquel l'unissait une amitié fraternelle. 

 — C'est un cœur admirable ! me disait-il. Sa mère et lui, sous une écorce un peu rude, cachent les plus belles vertus.

 Il était toujours un peu question dans nos entretiens. Mais tandis qu'Alexine se laissait doucement gagner, je me raidissais, je reculais devant la lumière entrevue, devant cette croyance qui serait l'ennemie de mon bonheur.

 Car je ne me faisais pas d'illusions à ce sujet. Si Michel m'aimait, il lui faudrait choisir entre sa religion et moi. Qui l'emporterait ? L'amour, certainement ! Je sentais si bien que, moi, je lui aurais tout sacrifié !

 Cependant, mon assurance à ce sujet fléchissait parfois, lorsque je constatais les fortes convictions du jeune fermier, lorsque je voyais l'énergie empreinte sur cette physionomie et la force d'âme dont il faisait preuve dans tous les actes de la vie. M'aimerait-il assez pour oublier tout, pour me donner son cœur tout entier et à jamais ?

 Mes leçons se ressentaient de mes préoccupations, des alternatives de joie et de crainte par lesquelles je passais. Mlle Jeantet m'avait fait une discrète observation à ce sujet, en ajoutant, avec sa bonté habituelle :

 — Vous paraissez un peu fatiguée, mon enfant. Je ne vous trouve pas beaucoup meilleure mine qu'à votre sœur, en ce moment.

 Je ne voyais presque plus Dominique Lasalle. Il venait rarement chez sa cousine, et quand il me rencontrait il me saluait froidement, en échangeant avec moi quelques mots brefs. Ses élèves avaient diminué de moitié depuis l'ouverture d'une école libre. Il montrait un zèle extrême, se signalait par un sectarisme cauteleux, fort habile. Mlle Jeantet disait en secouant la tête : « Il est en bonne voie pour arriver. De l'intelligence, de la ruse, pas de scrupules, avec de la haine plein le cœur... On va loin, muni de tout cela, par le temps qui court. ».

 Vers la fin d'octobre, je vis apparaître chez Alexine notre frère Adrien, dont nous n'avions plus de nouvelles. Il était devenu un être à demi abruti par l'alcool, débraillé, n'ayant plus de bon dans le cœur qu'un certain reste de son ancienne affection pour nous. De grève en grève, il en était arrivé à la misère complète. Nous lui donnâmes quelque argent et il partit en nous promettant de s'amender. Hélas ! nous savions d'avance ce qu'il devait en être dans le milieu où il retournait !

 Peu après cette visite, qui nous laissa une impression pénible, le petit Jean Dorques tomba malade. Au début, l'inquiétude fut légère. Mais bientôt le mot de « danger  » fut prononcé. Et, un après-midi, Alexine, qui avait été savoir des nouvelles, revint toute bouleversée en m'annonçant que Jean était très mal.

 — On a prévenu la mère, ajouta-t-elle.

 — La... mère ? balbutiai-je.

 — Mais oui, le pauvre petit l'appelle dans son délire, et le médecin espère que sa présence sera favorable à l'enfant. Si ce pouvait être en même temps l'occasion d'un rapprochement !

 Il me sembla soudain qu'une main me broyait le cœur. Je demandai, d'une voix qui devait être étrange :

 — Et... lui, il veut bien ?

 — Mr Dorques ? C'est lui qui a décidé de la prévenir. Devant un devoir, il n'est pas homme à hésiter longtemps. C'est très dur pour lui, m'a dit Mlle Marie, mais il l'a fait, comme il acceptera de même qu'elle reprenne sa place chez lui.

 Je murmurai âprement :

 — C'est abominable !

 Elle me regarda avec surprise.

 — Qu'est-ce que tu dis ? C'est très bien, au contraire, c'est la fin d'une situation bien triste...

 — Bien triste ! Crois-tu donc qu'elle ne le sera pas davantage encore pour lui, qui ne l'aime pas, qui ne l'a jamais aimée ? Mais c'est affreux ! C'est impossible ! Je le lui dirai, je lui ferai comprendre qu'il ne peut se condamner ainsi au malheur.

 Ma sœur, visiblement étonnée de mon exaltation, protesta :

 — Tu ne dois pas te mêler de cela, Solange ! Mr Dorques sait ce qu'il doit faire, il a pris tous les conseils nécessaires. Et je trouve sa décision très raisonnable. Il souffrira davantage, c'est vrai, mais les enfants retrouveront leur mère, et le foyer sera reconstitué. Ah ! vois-tu, c'est encore un bonheur, cela, malgré les tristes souvenirs qui pourront subsister entre eux ! Et je connais quelqu'un qui donnerait beaucoup pour l'avoir encore, ce bonheur-là !

 Des larmes remplirent ses yeux et glissèrent sur ses joues pâles.

 — Tu ne peux pas comparer. Tu l'aimes toujours, toi !

 — Mais c'est plus douloureux encore, dans ce cas-là, quand il faut oublier que l'infidèle a marché sans pitié sur ce pauvre cœur.

 — Oui, mais on peut y trouver ensuite une consolation. Tandis que lui, c'est la souffrance pour toujours. J'espère qu'il réfléchira, oui, je l'espère, j'en suis presque sûre !

 Une partie de mon angoisse venait de s'évanouir à la pensée que j'étais certainement aimée, que Michel ne pourrait plus avoir maintenant l'idée de reprendre la vie commune avec Alice Bienne. Il acceptait qu'elle vînt près de l'enfant malade, mais après cela elle partirait, il lui ferait comprendre qu'il n'y avait plus place pour elle à son foyer.

 Je me rassurai ainsi, non sans qu'une inquiétude tenace subsistât au fond de mon cœur. Je ne fermai pas l'œil de la nuit. Comme le lendemain était un jeudi, je me dirigeai dans la matinée vers la ferme, pour savoir des nouvelles du petit malade, pour connaître aussi ce qui se passait au sujet de la mère. Près du lit de Jean se tenait l'aïeule. Marie reposait après avoir veillé son neveu. L'enfant était toujours très mal. Il ne me reconnut pas et étendit les mains comme pour me repousser, en murmurant :

 — Maman !... Je veux maman !

 — J'espère qu'elle va arriver ce matin, me dit la vieille dame. Elle a télégraphié qu'elle prenait le premier train. Jacques, si bon toujours, a été la chercher à la gare. Quelle émotion pour nous, pour mon pauvre Michel surtout ! Mais il le fallait.

 Je dis d'une voix qui me parut à moi-même toute changée :

 — Elle ne restera pas ?

 — Elle restera si elle le veut. Sa place est toujours là.

 — Mr Dorques pourra supporter sa présence, après avoir été abandonné ainsi ?

 — On supporte tout quand c'est le devoir, mon enfant.

 — Vous êtes trop austère, madame ! Je pense que Mr Dorques n'aura pas ce courage. 

 — Plaise à Dieu que oui ! Ce serait la fin d'une situation pénible, pour les enfants surtout.

 Je ne répliquai rien et m'assis quelques instants près du lit, considérant avec chagrin le visage très rouge du pauvre petit. Puis, sur la demande de Mme Dorques, j'emmenai Line faire un tour dans le jardin, car la mignonne était un peu négligée depuis quelques jours.

 Près du petit bras de rivière, je m'arrêtai, et, m'appuyant à un tronc d'arbre, je me mis à considérer vaguement l'eau très verte, très tranquille, vers laquelle se penchaient les arbres aux feuilles jaunies. Le soleil d'automne faisait miroiter l'onde et mettait de longues traînées claires sur l'herbe des berges. Je songeais, les sourcils froncés, les yeux mi-clos, tandis que Line, assise sur une racine d'arbre, jouait avec des chrysanthèmes cueillis au passage.

 Un pas fit crier le gravier derrière moi. Je me détournai. J'eus un cri de joie en jetant le nom qui occupait en ce moment toute ma pensée :

 — Michel !

 Il s'arrêta brusquement. Sur son visage fatigué, soucieux, une joie soudaine s'exprima et, aussitôt après, un effroi.

 Déjà j'étais près de lui. Je lui saisis la main.

 — Ce n'est pas vrai, dites ?... Dites, ce n'est pas vrai qu'elle restera ?

 Je vis se durcir les lignes de ce visage, se détourner les yeux troublés. Il dit d'une voix brève, aux intonations frémissantes :

 — Elle pourra rester. Sa place est ici.

 — Non, puisqu'elle l'a désertée ! Elle n'y a plus droit, et vous êtes libre ! Vous êtes libre, monsieur Dorques !

 — Non, je ne le suis pas !

 — Si, vous pouvez le devenir ! Un simple préjugé vous retient. Il n'y a que cela..., rien que cela, puisque vous ne l'avez jamais aimée !

 Toujours sans me regarder, il dit lentement :

 — Non, je l'ai aimée seulement par devoir !

 — Alors, c'est fou ce que vous faites là ! C'est votre malheur que vous consommez ! Mais je ne vous laisserai pas faire ! Je veux que vous soyez heureux !...

 Ma voix vibrait d'émotion ardente, de supplication passionnée. Et je sentais qu'en cet instant mes yeux, « mes yeux de feu », devaient laisser voir tout mon cœur. Cette fois, Michel ramenait sur moi son regard. Je vis pâlir ce ferme visage, je vis l'angoisse traverser ces prunelles noires. Et puis... oh ! c'était vrai qu'il m'aimait, je le voyais dans ce regard ardent, si doux, si tendre, qui s'attachait sur moi pendant l'espace de quelques secondes. 

 — Michel ! répétai-je, éperdue de bonheur.

 Mais c'était déjà fini. Il recula brusquement, en retirant sa main que je tenais toujours.

 — Non, Solange, non ! dit-il d'une voix rauque. C'est impossible ! Laissez-moi, partez..., et ne revenez plus, cela vaut mieux.

 — Ne plus revenir ! Ne plus vous voir ! Ah ! vous ne savez pas ce que vous me demandez là. Et pour qui ? Pour cette misérable qui vous a délaissé ! Non, je ne vous laisserai pas, Michel ! Vous m'aimez, je vous aime, nous avons le droit d'être l'un à l'autre.

 — Non, nous ne l'avons pas ! Ma religion m'interdit le divorce ; elle m'ordonne de rester fidèle à celle qui a reçu ma promesse devant Dieu.

 — Cette promesse ne compte pas, puisque vous avez été forcé à ce mariage par votre père !

 — J'ai été influencé, non forcé, et c'est en toute liberté que j'ai promis à Dieu, le jour de mon mariage, de remplir tous mes devoirs à l'égard de ma femme.

 — Son abandon vous délie de cette promesse !

 — La faute de l'un n'infirme pas les obligations de l'autre, et ce que Dieu a uni ne peut être désuni.

 Il parlait avec un calme que je sentais forcé, en essayant de détourner ses yeux des miens. Mais sans cesse ils se rencontraient, et je lisais dans son regard la lutte qui se livrait dans ce cœur d'homme.

 Qui vaincrait ? Oh ! moi, moi ! Je le voulais de toute mon âme !

 D'un mouvement si vif qu'il ne put le prévenir, je me rapprochai, je me trouvai si près de lui que le large bord de mon chapeau frôlait son visage. Et je murmurai en l'enveloppant de mon regard suppliant :

 — Eh bien ! laissez votre Dieu pour moi ! Michel, si vous m'aimez, faites-moi ce sacrifice !

 Il se rejeta de nouveau en arrière. Une sorte d'épouvante transformait sa physionomie. Ses deux mains se tendirent en avant, comme pour me repousser.

 — Laissez-moi, Solange ! Vous ne savez pas quelle chose épouvantable vous me proposez là ! Non, vous ne savez pas, c'est votre excuse. Mais partez !... Solange, je vous en prie !

 Mais je restais devant lui, les narines frémissantes, les yeux brillants de résolution et de tendresse.

 — Non, je reste, je défends mon bonheur ! Puisqu'« elle » l'a laissé, je le prends, voilà tout !

 Une expression éperdue traversa son regard, je vis frémir tout ce grand être robuste. Pendant une minute, dans cette lutte entre l'Être invisible et moi, je crus avoir vaincu.

 Une minute d'espoir enivrant. Et ses yeux se détournèrent encore, sa voix basse mais ferme dit brièvement :

 — Je n'ai pas le droit de vous le donner.

 Il s'écarta, appela Line qui jouait toujours avec ses fleurs. Il était pâle comme je ne l'avais jamais vu. Et moi je restais immobile, les oreilles bourdonnantes, le cerveau vide.

 Un pas qui se rapprochait ne me fit pas changer d'attitude. Jacques Mairet apparut. Il s'avança vers Michel et dit simplement :

 — Elle est là.

 Mr Dorques prit la main de l'enfant et s'éloigna sans me regarder.

 Alors, je sortis de mon immobilité. Je regardai Jacques Mairet. Il s'était arrêté près de moi et fixait sur moi des yeux où je crus lire une immense pitié.

 — C'est sa femme qui est arrivée ? demandai-je d'un ton bref.

 Il fit un geste affirmatif.

 — Et vous croyez que cela va se renouer ?... que cela pourra continuer ?...

 Une violence sourde, haineuse perçait dans ma voix, je le sentais.

 — Oui, je le crois... maintenant surtout.

 Je ne me mépris pas sur l'intention contenue dans cette phrase. Mr Mairet avait compris ce qui venait de se passer.

 Une poussée de colère et de défi me monta au cerveau.

 — Maintenant surtout ! Vous croyez ? C'est ce que nous verrons ! Votre cousin est très fort, monsieur Mairet, sa religion le tient bien, mais on saura la vaincre, ne craignez rien !

 Là-dessus, je tournai les talons, je m'en allai vers la maison dans l'intention de quitter au plus vite cette demeure qui abritait maintenant une créature haïe. Je n'y rentrerais plus qu'au bras de Michel — cela, je me le jurai.

 Pour sortir, il me fallait passer dans un corridor sur lequel donnait une des portes de la salle. Cette porte était ouverte en ce moment. Je vis, au passage, une tête blonde qui s'inclinait vers le lit de l'enfant. Et derrière elle, se dressait une vigoureuse silhouette d'homme.

 Je crus que mon cœur se brisait à cette rapide vision. Comme une automate, je gagnai la grande route. Au tournant, j'eus un sursaut de surprise désagréable à la vue de Dominique Lasalle. 

 — Je vous fais peur, mademoiselle ? dit-il en soulevant son chapeau.

 — Vous m'avez surprise, voilà tout ! ripostai-je sèchement.

 — Je vous demande pardon ! Vous aviez l'air distrait, préoccupé, du reste... Et votre mine n'est pas très bonne. N'allez pas tomber malade, comme le petit garçon de la ferme, qui ne va pas, à ce qu'on m'a dit. Est-il vrai que la mère est revenue ?

 J'inclinai affirmativement la tête.

 — Oh ! mais c'est très bien ! Voilà qui donne raison à vos préférences pour l'indissolubilité du mariage, mademoiselle Solange !

 Je vis passer dans ses yeux une lueur narquoise, presque mauvaise, et je compris que cet homme avait tout deviné, qu'il m'avait épiée peut-être, et qu'il était mon pire ennemi.

 Par un violent effort de volonté, je réussis à me composer une physionomie impassible et à rendre ma voix naturelle en répliquant :

 — Je n'ai pas de préférences absolues. Cela dépend des cas.

 Il eut un léger ricanement.

 — C'est très juste ! pour votre sœur, vous détestez le divorce... pour d'autres, vous le trouvez très légitime, très désirable. Allons, vous n'êtes pas encore tombée dans les filets de ces bons chrétiens de Dorques, mademoiselle ! Et je crois même que vous finirez par convertir l'un d'entre eux à vos idées.

 Nous nous regardions en face, les yeux dans les yeux, en nous bravant mutuellement.

 — Tout est possible ! Vous ne pourriez que vous en réjouir, monsieur Lasalle ?

 Il blêmit un peu sous la raillerie.

 — Ce serait une piètre recrue ! dit-il d'un ton sarcastique. Le pauvre homme tremblerait toujours devant l'enfer ouvert sous ses pas, seule perspective pour lui après avoir rompu avec tout son passé. Car il faut bien nous dire, mademoiselle, qu'un convaincu comme lui ne pourrait renier ce passé qu'en un moment de folie et qu'il y reviendrait à peu près immanquablement sous la poussée du remords.

 — Non, s'il est heureux !

 Il eut un petit rire bref.

 — Heureux ! Il y a des hommes qui ne savent pas profiter de leur bonheur et je crois que lui serait de ce nombre, — à moins que vous n'opériez des miracles, mademoiselle Dorvenne !

 Sur ce dernier trait, il me salua et s'éloigna dans la direction de la campagne.

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 Texte de Marie PETITJEAN DE LA ROSIÈRE (Avignon 1875-1947 Versailles), d'abord paru en feuilleton dans le quotidien "L'Écho de Paris" du lundi 26 septembre 1910 au mardi 18 octobre 1910, puis © Éditions du Dauphin, 1952. Publié sous le pseudonyme de "Delly".

 Mis en ligne durant l'été 2013 par Alexis DORVENNE (pseudonyme).

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Notes d'Alexis DORVENNE :

 

1) J'ai rajouté un point après la fermeture des guillemets français de « [...] On va loin, muni de tout cela, par le temps qui court. », pour terminer la phrase de la narratrice.

 

2) La collection "PRESSES POCKET" a oublié la virgule après : « Et puis... oh ! c'était vrai qu'il m'aimait ».

Elle a aussi oublié la virgule après : « les narines frémissantes ».

Elle a encore oublié la virgule après : « je compris que cet homme avait tout deviné ».

 

3) La collection "ROMANESQUE" écrit : « Nous lui donnâmes quelque argent » tandis que la collection "PRESSES POCKET" écrit : « Nous lui donnâmes de l'argent ».

J'ai choisi la version de la collection "ROMANESQUE". 

 

4) La collection "ROMANESQUE" a placé une virgule entre « qui s'attachait sur moi » et « pendant l'espace de quelques secondes. »

J'ai gardé le texte de la collection "PRESSES POCKET" (sans virgule, donc), estimant qu'il était meilleur.

 

5) La collection "ROMANESQUE" a écrit : « D'un mouvement si vif qu'il ne put le prévoir », tandis que la collection "PRESSES POCKET" a écrit : « D'un mouvement si vif qu'il ne put le prévenir ».

Le verbe "prévenir" me semblant plus approprié que le verbe "prévoir", j'ai choisi le texte de la collection "PRESSES POCKET".

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Contact (pour correction de mon texte, ou autre sujet) : alexis.dorvenne@laposte.net

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Édition du samedi 24 août 2013, à 19h23